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De Gênes à Munich

Contre le sommet de l’élite belleciste mondiale

Nodo 50

janvier 2002

Tous les ans, se tient à Munich un sommet où des représentants gouvernementaux des États membres de l’OTAN et quelque 200 stratèges, généraux et experts de haut rang se rencontrent dans cette ville pour une Conférence munichoise de sécurité.

Les représentants de l’Union européenne et de l’OTAN, les ministres de la guerre et des Affaires extérieures des États-Unis, de la République fédérale d’Allemagne et des autres États membres de l’Union européenne veulent faire croire à l’opinion publique que l’objectif de ce sommet est de garantir la paix mondiale et la sécurité internationale. Au contraire, on est plus près de la vérité en affirmant qu’ils trament la prochaine guerre.

Derrière les portes verrouillées d’un l’hôtel de luxe de Munich, presque cachés de l’opinion publique, ils inventent de nouveaux ennemis, ils projettent des plans d’intervention militaire comme celui de l’agression de l’OTAN contre la Yougoslavie. Ils ne parlent pas de sécurité mais de la formation de troupes mobiles offensives, de programmes d’armements et de la mise en place d’un système d’armements de haute technologie dans l’espace. La somme investie pour ces programmes par les États membres de ces pays atteignent les quelques 500 milliards de dollars annuellement.

Les puissants (économiquement et politiquement) des États-Unis, d’Allemagne et de l’Union européenne se voient comme « les maîtres du monde » et réclament le droit « d’accès à tous les marchés et à toutes les matières premières de la planète ». Ces États prétendent imposer leurs intérêts économiques à tout le monde en utilisant la force militaire si nécessaire.

L’exploitation capitaliste à l’échelle mondiale et sa protection militaire sont les deux revers d’une même médaille — d’un système centré exclusivement sur le profits et qui n’a aucun scrupule ni en temps de paix ni en temps de guerre. C’est dans ce contexte, qu’ il faut penser aux mesures prises vis-à-vis les frontières extérieures de l’Union européenne pour empêcher l’entrée des immigrantEs, et dans le cas de l’Allemagne, aux lois xénophobes, à l’abolition du droit d’asile, à la terreur contre les étrangers.

Il n’y a pas de paix avec ceux qui planifient la guerre !

La conférence munichoise de sécurité n’est pas un événement local, c’est le sommet de l’OTAN et de ses stratèges militaires. Et ceci exige de nous que nous ne nous taisions pas devant la politique militariste des États membres de l’OTAN.

Nous lançons une invitation à une participation massive de protestation pour que cette conférence de se tiennent pas si pacifiquement que par le passé.

Nous proposons :

Une rencontre, vendredi le premier février, à partir de cinq heures dans l’après-midi avec pour objet la bienvenue aux représentants à l’université de Munich.

Une manifestation samedi le deux février vers le lieu de la conférence et la tenue d’une anti-conférence l’après-midi.