La GaucheTiré du site de QS
Rouyn-Noranda - 15 avril 2009.
Lors des audiences du Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE) tenues à Malartic, l’association Québec solidaire de la circonscription Rouyn-Noranda-Témiscamingue a demandé un moratoire sur le développement de mines à ciel ouvert.
Québec solidaire constate qu’Osisko a tenté de nous apprivoiser avec son beau plan de communication : de la poudre aux yeux, des demi-vérités, des flous artistiques qui ne tiennent pas la route lorsqu’on analyse les documents qu’Osisko a présentés, même en ce qui a trait aux réelles retombées économiques et aux emplois créés. Beaucoup de questions demeurent sans réponse concernant la nappe phréatique, l’environnement, l’air, les effluents, la restauration du site, les risques après la fin de l’exploration. Le projet n’est vraiment pas rassurant, selon les porte-parole de Québec solidaire pour la circonscription Rouyn-Noranda-Témiscamingue.
Le ministère du développement durable, de l’environnement et des parcs « adhère » au rapport du Vérificateur et dit s’engager à des modifications législatives importantes. « Pourquoi n’attend-t-on pas qu’elles soient adoptées avant d’accepter le projet de mine à ciel ouvert présenté par Osisko ? Peut-on avoir un projet réfléchi dans une optique de développement durable ? Qui héritera des dégâts et de la facture, si on ne le fait pas ? », s’indigne France Caouette.
Il faut sortir de la logique des « booms » miniers qui se succèdent dans la région depuis plusieurs années. « Si on faisait vraiment du développement durable, les citoyens seraient consultés dans ce genre de projet, l’environnement serait respecté et le site serait vraiment restauré. Bien sûr, Osisko engrangerait moins de profits, mais on créerait plus d’emplois et pour plus longtemps », de conclure Guy Leclerc.