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Plate-forme politique

dimanche 29 septembre 2002

1. NON À LA MONDIALISATION NÉOUBÉRALE. OUI À LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

a. Non aux privatisations, déréglementations et libéralisation et rejet des traités de libre-échange tels l’ALÉNA et la ZLÉA.

b. L’annulation des dettes extérieures de tous les pays du Tiers Monde.

c. L’encadrement des marchés financiers et l’imposition de la taxe Tobin.

d. La promotion d’une économie alternative basée sur le développement durable, équitable, coopératif, écologique et solidaire.

2. LUTTE À LA PAUVRETÉ, LOGEMENT SOCIAL - ÉCONOMIE ALTERNATIVE

a. Dans le cadre d’une politique d’éducation et de plein emploi, la mise en place d’un revenu minimum garanti, indexé, comme première étape vers le revenu de citoyenneté universel au-dessus du seuil de pauvreté tel qu’établi par Statistique-Canada.

b. La hausse immédiate du salaire minimum tendant vers 10$/hre à court terme, avec indexation.

c. L’adoption d’une loi-cadre pour l’élimination réelle de la pauvreté.

d. Un vaste chantier de construction-rénovation d’un minimum de 8000 logements sociaux par année.

e. Que le Québec favorise la prise en charge collective de l’économie, et ce, tant par l’intermédiaire de l’État que de coopératives, d’organismes à but non lucratif (0BNL) ou autres.

3. ENVIRONNEMENT - AGRICULTURE

a. La priorité totale au transport public et aux énergies éoliennes et solaires.

b. La propriété publique et la gestion écologique de l’énergie, de l’eau et des forêts.

c. L’application du protocole de Kyoto.

d. L’appliation du principe pollueur-payeur.

e. Une agriculture à dimension humaine, respectueuse de notre santé, de l’environnement et de la vie.

f. L’étiquetage obligatoire des OGM existants jet l’instauration immédiate d’un moratoire .sur la mise en marché des nouveaux OGM.

g. Non au brevetage du vivant.

h. Vinstauration d’un moratoire sur l’industrie porcine.

4. VIE DÉMOCRATIQUE

a. Que le Québec organise l’élection d’une Assemblée constituante chargée de rédiger et de proposer au peuple, par référendum, -une Constitution pour un Québec progressiste, républicain et démocratique. La souveraineté populaire s’exercera par la création de l’Assemblée constituante.

b. L’instauration du mode de scrutin proportionnel avec parité femmes / hommes.

c. L’accès égal aux médias pour tous les partis politiques reconnus.

d. L’abolition de toutes les lois répressives anti-terroristes qui restreignent les droits civiques et les libertés individuelles et la cessation de la répression policière et judiciaire dont sont particulièrement l’objet les jeunes.

5. SERVICES PUBLICS - SANTÉ ÉDUCATION - FAMILLE

a. Un réinvestissement massif et immédiat pour des services publics et des programmes sociaux dont des systèmes de santé, d’éducation laïque et de garderie totalement gratuits, universels et publics et arrêt de tous les projets de privatisation dans le domaine de la santé.

b. Non au financement public des cliniques et des écoles privées et leur intégration aux systèmes publics de santé et d’éducation.

c. Un régime d’assurance-médicaments accessible et universel et un contrôle du prix des médicaments brevetés.

d. Gratuité de l’éducation, y incluant le niveau universitaire, et le droit à l’éducation tout au long de la vie.

e. Un véritable accès aux services de santé dans toutes les régions.

f. Mise en place d’un réseau complet et public de services à la petite enfance.

6. FEMMES

a. Une véritable équité salariale applicable à tous les employeurs publics et privés.

b. Que le gouvernement du Québec réponde de manière satisfaisante à toutes les demandes formulées lors de la Marche des femmes par la Coalition nationale des femmes pour l’élimination de la pauvreté et de la violence faite aux femmes.

7. TRAVAIL

a. L’instauration immédiate de la semaine de travail à 35 heures, tendant vers 32 heures à court terme, sans baisse de revenu et avec une création d’emplois compensatoires.

b. L’introduction des lois strictes visant à réglementer les licenciements et les fermetures d’entreprises.

c. Une réforme en profondeur du Code du travail, de manière à : faciliter l’accès rapide à la syndicalisation ; garantir le droit à la négociation et à la grève ;renforcer l’article 45 sur la sous-traitance et interdire les lock-out.

d. Un minimum de quatre semaines de vacances annuellement après un an de service.

e. Accélérer et compléter le prcessus d’implantation du français comme langue de travail

8. RÉGIONS

a. Le outiena ccru et efficace au développement économique des régions, notamment par des redevances sur la gestion des ressources naturelles et l ’instauration d’une péréquation et le développement de chantiers coopératifs.

b. La mise en place de structures électives favorisant la maîtrise politique et économique des communautés sur l eur propre développement.

9. PREMIÈRES NATIONS

a. La reconnaissance du droit à la libre autodétermination des nations autochtones.

b. Une alliance entre les Premières nations e la nation québécoise sur la base de traité égaux et réciproquement avantageux assortis d’une aide concrète visant à harmoniser les rapports entre les communautés autochtones et non-autochtones.

10. FISCALITÉ

a. La révision à la hausse de la taxation sur le capital, les profits et les biens de luxe et l’abolition des paradis fiscaux.

b. Un rééquilibrage des revenus fiscaux entre les individus et les entreprises.

11. IMMIGRATION

a. Améliorer les politiques d’intégration pour les nouveaux arrivants.

b. S’opposer à toute forme de discrimination ou d’exclusion fondée sur la race, la couleur, la religion, la langue, l’origine ethnique ou nationale.

c. Exiger la cessation de la répression policière et du harcèlement dont sont l’objet les jeunes immigrantEs, particulièrement ceux des minorités visibles.

d. Offrir aux nouveaux arrivantEs des cours de francisation de qualité, accessibles, et sur les heures de travail pour ceux qui en font la demande.

e. Que le Québec maintienne sa tradition d’être une erre d’accueil pour les réfugiéEs politiques.

12. INTERNATIONAL

a. Le droit à l’autodétermination des peuples.

b. La fin de l’occupation de la Palestine, le démantèlement des colonies et le droit de retour des réfugiéEs.

c. La sortie de l’OTAN et de NORAD.

d. Opposition à tout embargo économique lésant le bien-être des peuples, notamment ceux contre l’Irak et Cuba.

e. Aucune participation dans les opérations militaires menées par les États-unis.

LA QUESTION NATIONALE QUÉBÉCOISE

Les différentes composantes de l’UFP reconnaissent l’importance de la question nationale québécoise. L’UFP ne forme pas un bloc monolithique sur cette question ; la diversité de points de vue est un reflet de ce qui se passe dans l’ensemble de la gauche et des milieux progressistes québécois. Tous et toutes, au sein de MFP, s’accordent à dire que la solution à cette question nécessitera l’obtention de la souveraineté pour le peuple québécois. Ils s’entendent pour souligner le fait que la question nationale est liée à l’émancipation sociale.

1. L’UFP propose l’indépendance nationale en favorisant l’émancipation sociale, l’équité et la justice sociale pour tous et toutes. L’indépendance n’est pas une fin en soi pour ceux et celles qui en font la promotion, mais un moyen pour réaliser notre projet de société. La souveraineté populaire s’exercera par la création de l’Assemblée constituante. Que le Québec organise l’élection d’une Assemblée constituante chargée de rédiger et de proposer au peuple, par référendum, une Constitution pour un Québec progressiste, républicain et démocratique.

2. L’UFP appuie une conception moderne de la nation définie étant la communauté humaine vivant au Québec, ayant le français comme langue officielle de communication dans les institutions et au travail, partageant un ensemble de lois et de conventions sociales, et riche de sa diversité culturelle.

3. L’UFP reconnaît le droit à l’autodétermination des peuples aborigènes jusqu’à, et y compris, leur indépendance