La GaucheCamarades,
Buenos Aires, le 18 avril 2003
Vendredi matin, le 18 avril, 300 policiers fortement armés ont expulsé violemment les travailleuses et les travailleurs de l’usine textile Brukman qui était sous gestion ouvrière depuis le 18 décembre 2001.
Au moment où la police et l’infanterie entouraient l’usine, les travailleuses et les travailleurs de Brukman en liaison avec les militantEs des assemblées populaires, des mouvements des piqueteros et représentantEs élus des partis politiques de gauche se sont rencontrés face aux barrières policières pour dénoncer l’expulsion et pour exiger la remise de l’usine aux travailleuses et aux travailleurs.
L’expulsion de Brukman s’inscrit dans une intensification de la politique répressive au cours de la semaine dernière où on a tenté de vider l’usine Zanon occupé, on a emprisonné des piqueteros de la localité de General Mosconi et on a vidé différentes assemblées populaires. À moins de dix jours des élections nationales, le pouvoir tente de démanteler les expériences de résistance et d’auto-organisation populaires qui sont nées dans l’effervescence des journées (19 et 20) de décembre 2001.
Nous dénonçons la responsabilité du gouvernement national du président Duhalde et du gouvernement de la ville de Buenos Aires dans cette offensive répressive et dans l’expulsion de Brukman.
Nous demandons une solidarité internationale active contre l’expulsion de l’usine Brukman et l’escalade de la répression en Argentine.
Pour envoyer un message de Solidarité aux travailleurs et travailleuses de Brukman
Virgate@hotmail.com
Pour envoyer des messages de dénonciation de l’expulsion et de l’intimidation policière, écrire :
Presidencia de la Nacion :presidencia@presidencia.net.ar
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Ministerio del Interior : secretariaprivada@mininterior.gov.ar
Non à l’expulsion de Brukman !
À bas la répression !
Jose A. Seonae (Coordinador Obserbatorio Social de America Latina)