La GaucheLes femmes employées de soutien de l’Université de Montréal en appellent à la solidarité des groupes de femmes et féministes afin d’exercer toutes les pressions nécessaires pour forcer la Direction de l’Institution à corriger dès maintenant la discrimination salariale dont elles font l’objet. Elles revendiquent depuis 1989 ce droit à la reconnaissance du salaire égal pour un travail équivalent. Une plainte fut déposée en 1996 auprès de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse (CDPJ). Au printemps dernier, lors de travaux conjoints en table de médiation avec la CDPJ, il a été évalué qu’il existe un écart moyen de .90$ de l’heure entre leurs emplois à prédominance féminine et ceux à prédominance masculine (plus de 900 femmes sont visées par cet écart). L’Université s’est retirée de cette table en tentant de leur faire abandonner des éléments de leur plainte.
La patience de ces femmes ayant atteint la limite, elles ont déclenché une grève générale illimitée le 28 février dernier. Il est odieux d’avoir à user d’une grève pour obtenir un droit socialement reconnu. Si ces femmes gagnent la lutte pour l’équité salariale, cela aura des répercussions positives pour l’ensemble des femmes qui sont aux prises avec le même dossier. Nous vous invitons donc à faire un copier-coller du texte suivant et à l’envoyer à Madame Gisèle Painchaud, vice-rectrice aux ressources humaines de l’Université de Montréal, avec copie conforme au syndicat des employé-e-s de l’Université de Montréal. (voir courriel et lettre type à la fin de ce message)
Pour plus d’informations sur ce dossier vous pouvez visiter le site web du syndicat à l’adresse suivante : www.seum-1244.com
Renée Ouimet, Table Communautaire Cancer du sein de Relais-Femmes
LETTRE TYPE
lettre adressée à : gisele.painchaud@umontreal.ca copie conforme : seum_1244@hotmail.com
Madame Gisèle Painchaud,
C’est avec stupéfaction que nous avons été informées qu’une institution de haut savoir telle que la vôtre maintient une politique salariale discriminatoire envers une catégorie de son personnel. Qu’une institution publique, qui se veut un des fleurons de la société québécoise, maintienne une telle politique et refuse d’apporter les correctifs nécessaires mérite d’être dénoncée haut et fort.
Une société juste et égalitaire ne peut se faire sans la reconnaissance du travail des femmes et leur droit à un salaire égal pour un travail équivalent.
Nous vous demandons instamment par la présente de faire en sorte que la haute direction de l’Université de Montréal apporte les correctifs nécessaires.
(votre signature ou celle de votre groupe)