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Samba et discussions féministes

(tiré de Rebelion)

dimanche 30 janvier 2005

Le Forum Social Mondial a débuté avec une manifestation et de la danse. Environ 80 personnes ont lancé un nom au commerce global et ont éxigé des droits humains pour les femmes et les hommes. Dans la rencontre Dialogue féministe a appelé "à développer un paradigme basé sur la compréhension et des perspectives féministes face à la globalisation.

Un autre monde est possible fut une des phrases les plus répétées durant la manifestation d’ouverture du 5e Forum Social Mondial. On pouvait la lire sur des pancartes, des drapeaux ou des bannières, en portugais, en anglais, en français, en espagnol, en arabe et dans toutes les langues de personne qui sont venus à la rencontre ciotyenne, tenue parallèlement au Forum Économique Mondial de Davos en Suisse.

Le Forum Social Mondial a confirmé que c’était là le point de convergence des citoyennes et citoyens du monde, car la manifestation rejetait les politiques de globalisations dans tous ses aspects, a affirmé l’Agence de presse Cimac, qui couvrait l’événement qui se tenait à Porto Alegre au Brésil.

La voix des femmes était présente. Une des revendications les plus courantes fut la dépénalisation de l’avortement, le refus de la violence qui doit arrêter, ont scandé les manifestantes de divers groupes sociaux.

Les jeunes, un des groupes les plus nombreux parmi ceux qui se sont faits entendre, demandaient une déucation sexuelle et le respect de leurs droits à la reproduction, à l’éducation et à la santé, comme un monde, - un avenir immédiat - possible pour eux et elles.

Plusieurs centaines de jeunes filles et garçons étaient de la manifestation qui a inauguré officiellement le Ve Forum Social Mondial. Avec des chants, ces jeunes ont demandé aux gouvernements un monde meilleur.

De leur côté, les peuples indigènes ont exigé un arrêt de l’explotation de leurs ressources naturelles et le départ des entreprises transnationales de leurs territoires, qui sont, ont-ils affirmé, des territoires de l’humanité.

La chaleur de Porto Alegre s’est diffusé. Les policiers de la ville ont regardé les 80 000 manifesantEs qui durant un peu plus de deux heures ont défilé et défilé encore. Ni canons à eau, ni police anti-émeute, ils n’avaient ni bouclier ni casque. Il n,avait que des casquettes pour se protéger de la chaleur et des lunettes pour se protéger dans cet après-midi ensoleillé de Porto Alegre.

Perspective féministe sur la globalisation.

Dans son compte rendu des Dialogues féministes, qui se sont tenus avant le 5e Forum Social Mondial, LiLian Celiberti, membre de l’Articulacion Feminista Marcosur, a signalé que le défi du féminisme était d’avancer dans un élargissement du débat pour entraîner des changements dans tous les domaines y compris ceux dans la vie intime et personnelle, et non seulement dans ceux considérés comme relevant du domaine public. La féministe a appelé à "développer un paradigme nécessaire à la compréhension et au développement d’une perspective féministe sur la globalisation."

Durant trois jours, environ 300 féministes de différentes parties du monde, se sont réunies dans ce qui fut le second Dialogue féministe, après la première rencontre qui a eu lieu à Mumbai en janvier 2004, également dans le cadre du Forum Social Mondial.

Celiberté a tiré un bilan positif de l’événement, où il n’y eu ni conclusions ni déclarations, tenu avant les grands rassemblements que tiendront les mouvements des femmes pour lutter pour leurs revendicationsn concrètes.

Elle a expliqué que durant cette rencontre, on avait discuté des thèmes comme le fondamentalisme, la globalisation, la militarisation que les femmes du monde vivent de diverses façons pour des raisons religieuses, sociales et politiques. Cela a permis, a-t-elle ajouté en entrevue avec Cimacnoticias, " de chercher à approfondir avec d’autres secteurs, comme les partis de gauche, et les dirigeantEs et certains mouvements et elle a indiqué que de postures progressistes peuvent souvent être contraires aux droits ds femmes.

Néanmoins, pour les secteurs identifiés comme progressistes, dans le monde d’aujourd’hui, il est nécessaire d’articuler les droits dans la vie quotidienne des personnes et des femmes qui sont la moitié ou un plus plus de ces personnes. C’est dire, a expliqué Celiberté, de même que les penseurs progressistes s’opposent aux Etats-Unis, nous aussi nous nous opposons à son attitude guerrière, mais si une pensée progressiste reproduit des formes de violence contre les femmes, et s’attaque à leurs droits, elle cesse d’être progressiste pour nous.

Ellea souligné la présence de féministes célèbres dans le monde comme Gigi Francisco, Nandia Sha, Nandita Gandhi, Virginia Vargas et Lucy Garrido parmi de nombreuses autres. D’autre part, la sociologue, écrivaine et enseignante Maxine Molyneux a reconnue que bien que le féministe fasse des analyses critiques de l’impact des politiques d’ajustement structurel sur la majorité des populaiton du monde, il a aujourd’hui des difficultés à se lier aux mouvements qui se développement dans les luttes contre de telles politiques.