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La FECQ et la FEUQ lancent leur campagne pour l’accès aux études : 1625 $ de hausse, ça ne passe pas !

lundi 22 août 2011, par Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)

À la suite de l’adoption de leur plan d’action respectif, les associations membres de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et les associations membres de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) se sont réunies afin d’adopter les résolutions qui seront à la base de la lutte contre la hausse de 1625 $ des frais de scolarité. La FECQ et la FEUQ lancent également l’appel aux étudiants du Québec à manifester le 10 novembre, à Montréal.

Pour Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ, il est clair que les cégépiens ne laisseront pas faire Jean Charest. « Il semble que les manifestations soient la seule manière de faire entendre raison à Jean Charest. Eh bien, les étudiants comptent bien se faire écouter le 10 novembre prochain ! C’est une vaste mobilisation jeunesse pour l’avenir du Québec qui s’annonce », a-t-il lancé.

Même son de cloche du côté de la FEUQ. « C’est la pire attaque à l’accessibilité aux études depuis les vingt dernières années et chez les étudiants, ça ne passe pas. Les universitaires seront de toutes les tribunes, de toutes les luttes et n’auront de repos que lorsque le premier ministre Jean Charest reprendra ses sens et annulera la nouvelle hausse de 1625 $ des frais de scolarité ! », a déclaré Martine Desjardins, présidente de la FEUQ »

En effet, lors du dernier budget, le gouvernement Charest, ignorant les conséquences d’une nouvelle hausse des frais de scolarité, décréta une hausse de 1625 $ des frais de scolarité, soit 75 % d’augmentation. La facture étudiante annuelle passerait ainsi à près de 4700 $ d’ici 5 ans. « Jean Charest semble oublier que l’éducation est un droit et que ce sont les bas frais de scolarité qui ont permis au Québec de briller parmi les meilleurs. Cette nouvelle hausse de 1625 $ ne fait qu’assombrir l’avenir des jeunes Québécois », a dénoncé Léo Bureau-Blouin.

L’an dernier, la FEUQ a publié les résultats de la plus vaste enquête jamais effectuée auprès des étudiants du Québec. Un constat clair émane de cette étude, les étudiants et leurs familles ne peuvent absorber cette hausse de 1625 $. « Jean Charest ne nous laisse pas le choix. Nous devons nous dresser afin que tous, peu importe le milieu d’où ils proviennent, puissent avoir accès à l’université. C’est le mérite intellectuel et non la grosseur du portefeuille qui doit déterminer qui peut fréquenter l’université », a réaffirmé Mme Desjardins.

De l’information disponible pour les étudiants

Outre la publication d’affiches et la distribution de leur journal, La Voix étudiante du Québec, la FECQ et la FEUQ entendent aussi occuper le web 2.0. Un site www.1625canepassepas.ca, un compte Twitter (@1625nepassepas) et une page Facebook seront à la disposition des étudiants et des citoyens qui désireront s’informer ou commenter les actions et les propos des étudiants.

À cet effet, la FECQ et la FEUQ entendent publier trois notes d’information au cours de la prochaine session d’études. Ces notes porteront sur le travail étudiant, leur endettement et les finances publiques du Québec. « Contrairement à Jean Charest, nous donnerons l’heure juste aux étudiants et à la population. Nous démontrerons noir sur blanc les erreurs du gouvernement Charest », a rajouté la présidente de la FEUQ.

Des actions dans toutes les régions du Québec

Dans le même ordre d’idée, la FECQ et la FEUQ entreprendront cet automne une tournée nationale qui aura pour but d’informer les étudiants sur la hausse de 1625 $ et les différents recours qui s’offrent à eux pour faire entendre raison à Jean Charest. Les étudiants entendent bien faire passer un mauvais quart d’heure aux députés libéraux locaux, particulièrement dans les circonscriptions chaudes. « Si Jean Charest ne veut pas écouter les étudiants et leurs familles, il écoutera peut-être ses propres députés. Une chose est sûre, les membres de son caucus eux vont nous entendre ! », a averti le président de la FECQ. De plus, les associations étudiantes de la FECQ et de la FEUQ prévoient aussi une série d’actions qui ponctuera la session d’automne dans tous les campus du Québec.

En terminant, la FECQ et la FEUQ préviennent les représentants des médias qu’ils risquent d’avoir beaucoup de travail à l’automne. « Nous réservons quelques surprises à Jean Charest et ses acolytes qui veulent endetter la jeunesse. Ils vont trouver les étudiants sur leur chemin ! », ont conclu Mme Desjardins et M. Bureau-Blouin.