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Congrès de fondation des 15 et 16 juin : Un appel à joindre les rangs de l’UFP est fait aux progressistes du Québec

dimanche 16 juin 2002

Montréal (16 juin 2002) - C’est dans l’enthousiasme que les 300 délégués de l’Union des forces progressistes ont tenu leur congrès de fondation à Montréal les 15 et 16 juin 2002. Le nouveau parti, issue de trois partis fondateurs (RAP, PDS, PCQ), et d’indépendants regroupés en une dizaine d’associations de circonscriptions locales de l’UFP se présente comme une alternative aux partis néolibéraux que sont le PQ, le PLQ et l’ADQ. Les porte-parole de l’UFP ont particulièrement fustigé l’ADQ, ce parti de la droite radicale qui semble actuellement profiter d’un vacuum politique, et ils se sont fermement engagés à promouvoir l’UFP comme la véritable alternative lors des prochaines élections générales. Compte tenu du succès remporté par le congrès de l’UFP, les trois partis fondateurs se sont engagés à statuer dans les plus brefs délais sur leur accréditation juridique en tant que partis.

Parmi les délégués au congrès de l’UFP l’on comptait, des vétérans tels M. Paul Cliche et Michel Chartrand, à qui le congrès a rendu un vibrant hommage samedi soir. On y retrouvait également une forte participation de jeunes et d’indépendants.

L’assemblée a adopté samedi des statuts de type nouveau qui font de l’UFP un parti accueillant pour la gauche sociale, syndicale, féministe, écologiste et qui assure la parité hommes-femmes dans la représentation aux instances.

Dimanche, le congrès a adopté l’essentiel de sa plate-forme électorale en opposition à la mondialisation néolibérale, pour la lutte à la pauvreté et à l’exclusion, l’instauration d’une véritable démocratie participative - incluant la réforme du mode de scrutin et diverses mesures axées sur la justice sociale et la protection de l’environnement. La question nationale, qui a occupé une bonne place dans les débats, a été traitée en relation étroite avec les projets de société progressiste de l’UFP.

En fin d’après-midi, le congrès a élu un conseil exécutif national et convoqué un congrès d’orientation dans les six prochains mois. En voici la composition :

* François Cyr - président * Monique Moisan - secrétaire-général (chef) * Molly Alexander - vice-présidente porte-parole * Pierre Dostie - vice-président porte-parole * Patrick DesMarteaux - conseiller * Pierre Fontaine - conseiller * Thérèse Hamel - conseillère * Alain Marcoux - conseiller * Luz-Maria Olguin - conseillère * Claude Ricard - conseiller * Sandrine Tarjon - conseillère

Avec la fondation de l’Union des forces progressistes, la gauche québécoise se donne les moyens de sortir de la marginalité et d’exprimer un courant politique significatif au sein de la société québécoise. Les porte-parole ont lancé un appel à tous les progressistes du Québec à joindre les rangs de l’UFP.

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Voir en ligne : Union des forces Progresifs