Présentation de l’éditeur :
Mondialisation, marchandisation, hyperconcurrence : tout se passe comme si le capitalisme contemporain était en train de retourner à une forme d’état de ?nature. La parenthèse de « l’Age d’or » s’est refermée, et le capitalisme aujourd’hui, sous bien des aspects, est plus proche de celui que Marx avait sous les yeux. En se libérant progressivement des régulations qui lui avaient été imposées au fil du temps, le capitalisme revendique un mode de fonctionnement « pur ».
Ce livre commence par une analyse des deux grandes tendances du capitalisme contemporain : la baisse permanente de la part des richesses qui revient aux salariés, et la construction d’un marché mondial. Puis l’ouvrage examine la réalité des contraintes qui feraient qu’une alternative n’existerait pas. Il discute ensuite les thèses de la fin du travail, avant d’envisager les alternatives concrètes et les moyens de les faire avancer. Enfin, il aborde les conditions de la nécessaire critique des dogmes néolibéraux.
Cette démarche prend soin également de pointer les profondes contradictions du capitalisme néolibéral et les déséquilibres sociaux et géopolitiques qu’il engendre. Elle cherche à combiner une dimension théorique et une approche pratique fondée sur des interventions concrètes dans le mouvement social.
Michel Husson est un économiste critique, membre du conseil scientifique d’attac, auteur de plusieurs ouvrages dont Les ajustements de l’emploi aux Editions Page deux ( 1999 ), Le grand bluff capitaliste, La Dispute ( 2001 ), Les casseurs de l’Etat social, La Découverte ( 2003 ).