Depuis 1995, la CUT considère que la réforme des retraites doit préserver le concept de la sécurité sociale et que les politiques publiques concernant la santé, les services sociaux et les retraites doivent être conçues de manière conjointe et articulée. Les retraites doivent être publiques, uniques, universelles et solidaires avec un plafond qui inclue la grande majorité des salariés brésiliens. Nous défendons aussi que le moment du départ à la retraite soit lié à la durée du service et (…)
Accueil > International > Amérique latine > Brésil
Brésil
-
Pour une réforme qui accroît les droits
28 juillet 2003 -
L’ordre du jour prohibé : une alternative de prospérité pour le Brésil
28 juillet 2003Le Brésil s’est engagé dans une impasse de stagnation et de chômage en adoptant une politique économique qui capitule jusqu’à la folie devant le totalitarisme du « marché ». Depuis les années 1990 le débat sur les alternatives du développement a été virtuellement interdit à l’aide du dogme selon lequel le « marché » - vertueux savant - laissé à lui- même se chargera de promouvoir la prospérité collective. Après une décennie d’expérimentation néolibérale au Brésil, il est temps de tirer le (…)
-
Pour un système de retraites public qui assure et élargisse les droits
28 juillet 2003Le projet de réforme des retraites présenté au Congrès national par le Président de la République accompagné des 27 Gouverneurs des États est issu d’un débat restreint. Il n’a été discuté qu’avec les gouverneurs et dans le cadre du Conseil de développement économique et social, qui ne représente pas la société organisée, étant majoritairement composé d’entrepreneurs. Alors qu’il n’y a pas eu de débat démocratique pour l’élaboration du projet, le gouvernement bafoue maintenant la démocratie (…)
-
Prendre le chemin de la croissance, maintenant !
28 juillet 2003Le Parti des travailleurs a été uni dans la campagne électorale et ce fut une des raisons de notre victoire. Alors qu’il est dans le gouvernement, le parti a plus que jamais besoin d’unité pour affronter ce passage difficile. Non seulement pour faire passer la pilule amère que représente la phase initiale de la transition, mais surtout pour affronter les obstacles structurels au projet de changement qui nous a porté au gouvernement de la République.
Construire l’unité d’action dépend, (…) -
Dérapage social-libéral
2 juin 2003, par Daniel Bensaïd, François SabadoA l’issue des cent premiers jours de son gouvernement, Lula tourne le dos à ses engagements en lançant un premier train de réformes libérales.
Quatre mois après la prise de fonction de Lula à la présidence de la République, certains se demandent si, contrairement au slogan de la campagne électorale promettant une victoire de l’espérance sur la peur, la peur n’a pas déjà vaincu l’espérance.
La plupart des commentateurs en conviennent : la continuité de la politique de Lula par rapport à (…) -
Avec Lula, « nous ne nous faisons pas d’illusions »
25 mai 2003Le MST est aujourd’hui le mouvement social le plus important du Brésil. Durant plus de 20 ans, il a mobilisé des milliers de paysans sans terre pour combattre l’injustice dans le domaine agraire dans une nation où 1% des propriétaires accaparent 43% du territoire. Jusqu’à maintenant, il a récupéré la terre pour plus de 350 000 familles. Le MST, organisé démocratiquement à la base et de façon autonome des partis, a aussi gagné des espaces institutionnels. Face à la victoire de Luis Inacio (…)
-
Épilogue : Le Brésil en mouvement, novembre 2002
30 décembre 2002, par James PetrasSelon la plupart des critères économiques, le régime Cardoso a été le pire des XX et XXI siècles au Brésil. Néanmoins, un des résultats positifs de son effondrement a été de provoquer un tournant massif à gauche de l’électorat. Aux élections présidentielles d’octobre 2002, Luiz Ignacio « Lula » da Silva, le candidat à la présidence du Parti des travailleurs a obtenu le chiffre record de 52 millions de votes, c’est-à-dire 61,4%, face aux 38,6% pour José Serra, le dauphin de Cardoso. (…)