La Coalition contre la tarification et la privatisation des services publics appelle à manifester le premier avril prochain. Ce pourrait être la suite de la mobilisation du Front Commun syndical du 20 mars à Montréal...
En fichier joint de cet article un tract au format PDF et les affiches en format web.
Pour infos : www.nonauxhausses.org
Pas de consensus sur la hausse des frais de scolarité ! MONTRÉAL, le 11 févr. /CNW Telbec/ -
La Coalition contre la tarification et la privatisation des services publics dénonce la décision du gouvernement libéral d’envisager une augmentation supplémentaire des frais de scolarité au niveau universitaire.
La coalition, qui regroupe 59 organisations issues du milieu syndical, communautaire, féministe, écologiste et étudiant, réfute la déclaration de la ministre Michelle Courchesne. "C’est faux de dire qu’il y a un consensus sur la question de la hausse des droits de scolarité. Cela vaut autant pour l’éducation que pour toute tarification des services publics", s’indigne Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec.
"La hausse constante des frais de scolarité est une violation du droit à l’éducation. Alors que le Québec a entériné le Pacte international des droits économiques, sociaux et culturels, ne devrions-nous pas tendre plutôt vers la direction inverse, c’est-à-dire vers la gratuité scolaire ?", s’interroge Nicole Filion, coordonnatrice de la Ligue des droits et libertés.
Déjà en 2007, une étude du gouvernement affirmait qu’entre 6000 et 13 000 étudiant-e-s seraient exclu-e-s des bancs d’école suite au dégel des frais de scolarité par le gouvernement libéral d’ici 2012. Les frais de scolarité se traduisent par une augmentation de l’endettement étudiant et des heures de travail salarié. Ceux-ci constituent autant d’obstacles à l’accessibilité et à la qualité de l’éducation. "L’annonce faite aujourd’hui prouve une fois de plus le mépris du gouvernement pour l’accessibilité aux études ! ", s’exclame Christian Pépin, secrétaire à la coordination de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ).
"La question des frais de scolarité est une illustration concrète des effets qu’une tarification va avoir sur l’accessibilité aux services publics. Pourquoi le gouvernement refuse-t-il encore aujourd’hui d’envisager des alternatives allant dans le sens d’une fiscalité plus progressive et d’une contribution plus juste des contribuables à revenu élevé et des grandes entreprises ?" conclut François Saillant, coordonnateur du FRAPRU.
Renseignements : Anne-Marie Provost, relations médias pour la coalition, (514) 882-8726
Une Coalition se forme pour dire non à la hausse des tarifs
Tiré du site PTAG
mardi 19 janvier 2010,
C’est cette semaine qu’a lieu le Forum économique et financier du gouvernement Charest, forum où se discutera à huis clos notre avenir politique. Sentant l’urgence de mettre de l’avant d’autres alternatives à vivre dès maintenant suite à la crise économique, c’est plus d’une quarantaine d’organisations communautaires , étudiantes , syndicales , féministes , populaires et écologistes qui se sont mises ensemble pour former la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics.
Une Coalition qui en avait long à dire lors de sa première conférence de presse. Car, la liste des tarifs et services publics qui risquent d’être touchés est longue : électricité, services de santé, services sociaux, éducation, garderies, transports en commun, assurance-maladie, permis de conduire, etc. Des services utilisés par l’ensemble de la population, des tarifs haussés que devra assumer la classe moyenne et qui feront mal aux personnes en situation de pauvreté, en particulier pour les femmes qui sont toujours les plus pauvres de notre société et qui devront majoritairement palier pour les services qui deviendraient de moins en moins accessibles.
Ainsi, selon les porte-paroles de cette Coalition, pour rétablir un équilibre financier, le gouvernement Charest ne voit qu’une seule option : refiler la facture aux citoyennes et citoyens du Québec. Mais, d’autres alternatives pourraient être mises de l’avant par un gouvernement responsable : ajouter un palier d’imposition pour les contribuables à haut revenu, prévoir un impôt minimal pour les entreprises, combattre l’évasion fiscale, réduire et abolir des exemptions fiscales qui ne servent qu’aux plus riches. Des alternatives de cet ordre seraient des preuves d’un minimum de justice sociale plutôt que des exemples flagrants de désengagement de la part de nos dirigeants et dirigeantes.
C’est pourquoi la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics se mettra en action dès maintenant avec une campagne de faxs adressée au Ministre des Finances, Raymond Bachand. La Coalition organisera aussi un comité d’accueil pour le Forum économique et financier le 20 janvier prochain à 18h15, devant le Centre des Congrès de Lévis. Des départs sont prévus à partir de Montréal à 15h (pour informations, le FRAPRU : 514-522-1010) et à partir de Québec à 17h45 (pour informations, le RÉPAC : 418-523-4158). Une journée d’action nationale est aussi prévue pour le 1er avril à Montréal.