19 septembre 2005
Un débat est ouvert depuis des années sur les possibilités de réformer une série d’institutions internationales, en particulier l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Certains points de débat peuvent rapidement aboutir à un consensus : faut-il oui ou non des institutions mondiales publiques dans ces domaines particuliers que sont le commerce, la monnaie, le crédit ? La réponse est affirmative car on (…)
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International
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Quelle ONU voulons-nous ? Une nouvelle architecture internationale pour garantir la satisfaction des droits humains
19 septembre 2005, par Eric Toussaint -
Nous proposons que le siège des Nations Unies quitte un pays qui ne respecte par les résolutions de l’Assemblée »
19 septembre 2005Discours du Président vénézuélien Hugo Chavez lors de la 60e Assemblée générale de l’ONU à New-York, le 15 septembre 2005.
Excellences, amies et amis, bonjour :
L’objet original de cette réunion a été totalement détourné. On nous à imposé au centre du débat un bien mal nommé processus de réformes qui relègue à l’arrière plan le plus urgent ; ce que les peuples du monde revendiquent avec urgence, comme l’adoption de mesures capables d’affronter les véritables problèmes qui font obstacle (…) -
G8 : Le chemin vers l’enfer est pavé de bonnes intentions
8 juillet 2005Le 7 juin 2005, à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre britannique Tony Blair, George W. Bush déclarait : « Nos pays travaillent sur une proposition qui éliminera 100 % de la dette des pays les plus pauvres ». Quatre jours plus tard, les ministres des Finances des pays du G8 annonçaient à Londres un accord qualifié d’historique : l’effacement de la dette détenue par 18 pays pauvres envers la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds monétaire (…)
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Ni G8, ni Live 8 !
8 juillet 2005Quand on réclame l’annulation de la dette du tiers-monde, on doit se poser en permanence la question des moyens à utiliser pour y parvenir. La musique peut être un excellent véhicule pour porter cette revendication et la partager avec un public plus large, d’excellentes illustrations en sont données par la compilation " Drop the debt ", vendue dans une vingtaine de pays, ou des festivals engagés comme les Nuits atypiques à Langon, Esperanzah ! au sud de Bruxelles et bien d’autres festivals (…)
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Le tsunamis de la dette
1er mai 2005L’annonce et les images du tsunami de décembre 2004 ont provoqué en nous une réaction empreinte à la fois d’infini respect pour les victimes, de solidarité pour les survivants meurtris et de colère devant l’absence de réponse à la hauteur de l’événement. Pour nous qui travaillons au quotidien sur la problématique de la dette, le lien avec ce qui se passait, bien qu’invisible, était évident. Dès lors, dans ce contexte, il nous fallait mettre en lumière tout un pan des enjeux internationaux, (…)
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Le G7 préfère les promesses aux actes : il n’y aura pas de véritable annulation de la dette
6 février 2005Les 4 et 5 février, le sommet des ministres des Finances du G7 s’est soldé par un échec qu’il a fallu dissimuler sous des déclarations vides de sens. Son communiqué final n’est qu’un pas de plus dans une direction qui a déjà révélé ses limites et ses insuffisances, bien loin du véritable enjeu de l’annulation totale de la dette.
Le G7 vient d’annoncer des allégements de dette " au cas par cas " et " jusqu’à 100 % ". Alléger " jusqu’à 100 % " ne veut rien dire puisque tout pourcentage (…) -
Hautes pressions sur la dette du tsunami
18 janvier 2005Le tsunami a frappé très fort le 26 décembre au matin. Dès que l’étendue du désastre a pu être appréhendée, l’aide et les dons ont commencé à affluer. Seuls quelques réseaux comme Jubilé Sud et le CADTM ont demandé très tôt -dès le 28 décembre- l’annulation totale et inconditionnelle de la dette extérieure publique des pays touchés. Au contraire, la réponse officielle fut bien terne et tardive : après le sommet sur l’aide aux sinistrés à Jakarta le 6 janvier, l’idée d’un simple moratoire sur (…)
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La solidarité, dans la durée
9 janvier 2005Les chiffres tombent, chaque jour plus terribles : 150 000 morts, des millions de personnes sinistrées, déplacées, sans abri, soumises à de violentes intempéries, isolées, privées d’eau potable et de nourriture... Le décompte des victimes du raz-de-marée n’est pas terminé que, déjà, le danger d’épidémies menace des populations très affaiblies. Le bilan ultime du cataclysme ne sera probablement jamais connu. L’ampleur du drame a suscité, en France et dans bien d’autres pays, un grand élan de (…)
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Le SCFP se mobilise en guise de solidarité avec les victimes du désastre des tsunamis
9 janvier 2005[le 7 janvier 2005 09:58 ]
Animés par le besoin d’agir et inspirés par le montant de 100 000 $ versé par leur syndicat national, les membres du SCFP se mobilisent pour lever des fonds suivant la terrible catastrophe des tsunamis ayant balayé l’Asie le mois dernier.
Des membres, des sections locales et des divisions répondent à l’appel par des dons et des campagnes de levées de fonds. D’autres font preuve de créativité pour lever des fonds afin de venir en aide à des travailleuses et (…) -
Vos dons serviront à rembourser leur dette sauf si...
9 janvier 2005Depuis le séisme du 26 décembre au large de l’Indonésie, beaucoup de chiffres ont fait les grands titres de l’actualité, irrémédiablement à la hausse : nombre de victimes, coût des dégâts constatés, aide internationale... Les rencontres entre grandes puissances se succèdent : conférence de Jakarta, réunion du G8, session du Club de Paris... Prenons le temps de commenter quelques faits et chiffres méconnus qu’il faut placer au cœur du débat.
Onze pays ont été touchés : Indonésie, Sri Lanka, (…)