C’est tous et toutes ensemble… qu’on est attaqué ; C’est tous et toutes ensemble… qu’on pourra gagner !

Ce ne sont pas que les syndicats qui sont attaqués par les politiques de Jean Charest. Ce ne sont pas seulement les travailleurs-euses, réduites à la sous traitance par la loi 31 qui sont en train de faire les frais des politiques néolibérales du gouvernement. C’est l’ensemble de la population dont les conditions de vie sont aujourd’hui remises en cause. Comment ? En démolissant les acquis sociaux durement gagnés par des luttes du passé. En appauvrissant les travailleurs-euses avec la sous-traitance, en augmentant les tarifs dans les CPE, en haussant les prix de l’hydro et de l’eau, en laissant monter les frais afférents de scolarité, en coupant dans l’aide sociale, en négligeant la lutte à la pauvreté, en fusionnant bureaucratiquement les établissements de santé, en créant une police des impôts, etc.

Et si Charest se lance dans une telle entreprise c’est qu’il s’est mis au service du patronat. On le sait : la sous-traitance profitera surtout à 3 multinationales : Aramark, Sodexho et Compass (voir l’Aut’journal, http://lautjournal.info/). La privatisation de l’eau profitera entre autres à Paul Desmarais et Power Corporation (voir la revue À Babord, www.ufp.qc.ca/article.php3?id_article=696). De plus, les baisses d’impôt promises aux familles avec enfants ne pèseront pas bien lourd si on les compare aux différentes hausses de tarif annoncées. La réingéniérie, la privatisation, la sous-traitance, les coupures et les hausses, on a jamais voté pour ça. Et Charest n’a jamais eu aucun mandat en ce sens. Nous le savons très bien !

SANS UNITÉ, PAS DE VICTOIRE, C’est tous et toutes ensemble… qu’on pourra gagner.

Arrêter les politiques néolibérales de Charest est un énorme défi. Nous pouvons néanmoins le relever, mais à une condition : que nous nous mettions tous et toutes ensemble. Et que nous évitions de nous diviser, en tombant dans les pièges tendus par le gouvernement (loi 30 sur l’accréditation syndicale). Pas de victoire, sans une unité très large du mouvement syndical, mais aussi étudiant, populaire, femme, écologiste, etc. Pas de victoire sans coalition large et pluraliste, sans front commun de tous et toutes

CONSTRUIRE UNE ALTERNATIVE POLITIQUE

Mais ce n’est pas suffisant. Il faut aussi d’ors et déjà construire une alternative politique. Avec ses attaques, le gouvernement Charest poursuit et aiguise les politiques de coupures et privatisation débutés par le PQ. Si à court terme, nous voulons arrêter Charest, il faut aussi se demander, par qui remplacer les libéraux. Pour qu’il y ait enfin un parti de gauche au Québec, il faut le construire dès maintenant. L’UFP (Union des Forces Progressistes) travaille à unir la gauche politique et à stimuler les luttes et aspirations des mouvements sociaux, pour qu’elles puissent —tout en respectant leur autonomie — enfin déboucher sur la scène politique.

Pour construire une autre façon de faire de la politique, venez réfléchir et agir avec les membres de l’UFP.

C’est tous et toutes ensemble… qu’on est attaqué, C’est tous et toutes ensemble… qu’on pourra gagner !