Accueil > Politique québécoise > La négo...Je l’aurais dans la mémoire longtemps !

La négo...Je l’aurais dans la mémoire longtemps !

Tract du Sécrétariat internsyndical des services publics(CSQ, SFPQ, SPGQ)

mardi 11 avril 2006

PARCE QUE...

1. L’imposition de la loi 142 est...

crétariat intersyndical des services publics

• illégitime et antidémocratique ;
• une contravention flagrante du Code du travail qui oblige le gouvernement à négocier de bonne foi ;
• une grave atteinte à nos droits fondamentaux et syndicaux ;

• un recul inacceptable des droits d’un demi-million de travailleuses et de travailleurs des services publics
• une détérioration des conditions de vie et un appauvrissement des personnes qui assurent quotidiennement des services de qualité à la population québécoise ;
• un des gestes les plus répressifs jamais posés contre les syndiquées et les syndiqués du secteur public du Québec.

UN COUP DE FORCE SANS PRÉCÉDENT D’INTRANSIGEANCE, DE MÉPRIS ET DE RÉPRESSION.

2. Le gouvernement libéral de Jean Charest n’a jamais négocié de bonne foi au cours des deux années qui ont précédé le matraquage de la loi 142

3. Les mesures de la loi 142 sont d’une ampleur inégalée et injustifiée...

• retrait du droit à la libre négociation de tous les salariés et salariées des services publics du Québec jusqu’en 2010 ;
• interdiction de tout ralentissement, diminution ou altération quantitative ou qualitative d’activités...peu importe les raisons légitimes ou non ;
• sanctions très lourdes pour les individus et les associations de personnes qui voudraient exprimer, par des actions concertées, leur désaccord avec une position patronale ;
• amendes démesurées en cas d’infraction : de 100 à 500 $ par jour pour les salariés et salariées ; de 25 000 à 125 000 $ par jour pour une association de personnes.

MESURES QUI VIOLENT L’EXERCICE DE LA DÉMOCRATIE, DE LA LIBERTÉ DE NÉGOCIATION, DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET DE LA LIBERTÉ D’ASSOCIATION.

Pour toutes ces raisons, nous réagissons à la loi 142 avec une résistance robuste par...

1. Des démarches judiciaires solides pour récupérer notre droit de négocier.
2. Des moyens énergiques jusqu’aux prochaines élections québécoises pour : Défendre les droits syndicaux, les conditions de travail et de vie des membres :

• en interpellant les politiciens ;
• en dénonçant la complicité des administrations locales ;
• en sensibilisant la population aux impacts de la loi sur la qualité des services.

Défendre et valoriser les services publics • en collaboration avec d’autres groupes de pression ;

• en démontrant le lien entre les conditions de travail et la situation des services publics.

Maintenir la pression sur le gouvernement

• en démontrant publiquement l’importance de retirer la loi
• en démontrant la nécessité de bonifier les conditions de travail dans le secteur public pour améliorer la qualité des services ;
• en rappelant le musellement démocratique pratiqué par le gouvernement Charest.