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Mouvement étudiant

Questions- Réponses sur la Grève Générale Illimitée

lundi 14 février 2005


Qu’est-ce que la grève générale illimitée ?

Une grève, par définition, c’est une cessation volontaire et collective des activités. Le fait qu’elle soit illimitée y ajoute un paramètre, soit que la durée de la grève n’est pas déterminée au départ, et qu’elle devra être revoté à un intervalle régulier (aux 2 ou 3 jours) en assemblée générale par au moins 10% des membres pour la légitimer. Lorsqu’elle est générale, la grève doit être déclenchée dans plusieurs établissements en même temps, avec un plancher minimal de participant, lui assurant plus de crédibilité.

Es-ce que je vais perdre ma session ?

Non. Le système économique ne peut pas continuer de tourner sans de nouveaux diplômés. Même s’il y a une grève, jamais il ne pourrait subsister sans l’apport essentiel de nouveaux diplômés et d’emplois étudiants. Ainsi, une session peut être rallongée, mais pas annulée. Au cours des 7 grèves générales illimitées d e l’histoire du mouvement étudiant québécois, jamais une session n’a été annulée.

Si j’ai un stage, qu’est-ce qui va arriver ?

Les stages des étudiants en techniques ne seront pas pénalisés par de telles mesures, puisque ceux-ci ont lieu à l’extérieur des lieux affectés par la grève. Il est essentiel que les stages soient maintenus pour les techniciens afin que ceux-ci complètent leur DEC avec tous les pré requis qui sont exigés. Dans une escalade des moyens de pression, la grève se retrouve en haut de liste, puisque c’est elle qui met le plus de pression sur le gouvernement étant donné les conséquences énormes qui en découlent, comme l’augmentation des coûts et dépenses gouvernementales pour payer les professeurs et le personnel de soutien, remanier le calendrier scolaire... Depuis la session automne 2004, de nombreux moyens de pression ont été faits, pour exposer le point de vue et les revendications des étudiants. Malgré cela, le gouvernement et resté de glace et n’a pas bougé de sa position, n’assurant donc pas un réinvestissement des 103M$ coupés dans les bourses au dernier budget. Ces coupures sont les plus importantes de l’histoire du système d’aide financière au Québec depuis son instauration, elles amputent l’accessibilité aux études post-secondaires pour les moins nantis, qui se retrouveront avec des dettes faramineuses à la fin de leurs études, soit environ 20 000$ de dettes pour un baccalauréat. Cette mesure discrimine donc une partie de la population et les effets sont palpables ! : une hausse si drastique de l’endettement étudiant a des bonnes chances de

(tiré du site de la FECQ)