Accueil > Histoire et théorie > Économie
Économie
-
Nouvelle économie, nouvelle onde longue ?
15 septembre 2002, par Michel Husson
Ce que ne dit pas la théorie des ondes longues [1]
Cette théorie, élaborée par Ernest Mandel, a souvent été déconsidérée (par ses adversaires et parfois par ses partisans) à partir de deux interprétations qui ne me semblent pas correspondre à son contenu. Quoi qu’il en soit, ces deux remarques me semblent des repères utiles.
-
Derrière les mirages de la nouvelle économie
15 septembre 2002, par Michel Husson
La conjoncture est bien souvent la clé des débats théoriques. C’est pourquoi le retournement auquel on assiste, et qui était largement amorcé avant le 11 septembre, est passionnant : il permet de faire le bilan de la dernière décennie et d’éclairer d’un jour nouveau un certain nombre de questions sur le fonctionnement du capitalisme contemporain.
-
Crise du capitalisme et crime d’entreprise
18 août 2002, par Walden Bello
L’atteinte à la réputation des entreprises qui ont constitué à une époque le gratin de Wall Street se poursuit et la fin n’est pas encore en vue. Une chose est sûre : déjà fragilisé avant le scandale d’Enron, la légitimité du capitalisme mondial comme système dominant de production, de distribution et d’échanges va continuer à s’amenuiser, même au coeur du système boursier.
-
CONJONCTURE : LA FIN DES ILLUSIONS
18 août 2002, par Michel Husson
La crise boursière récente marque la fin de la " nouvelle économie " et emporte avec elle bien des espoirs fondés sur la capacité de l’économie capitaliste à s’affranchir de ses mécanismes fondamentaux.
-
Une récession globale entre guerres et rébellions
29 juillet 2002
La réunion annuelle du Forum Économique Mondial, qui a rassemblé 3000 dirigeants d’entreprises, banquiers et multimillionnaires en février dernier, à New York, a mis en évidence le changement de climat qui prédomine au sein de l’élite de la classe dominante. Le triomphalisme néolibéral qui caractérisait ces sommets a laissé place à un sentiment de vulnérabilité, d’incertitude et de malaise. Au lieu de faire l’éloge des privatisations, les patrons des grandes sociétés se préoccupent (…)
-
La phase néolibérale de l’économie-monde
3 janvier 1999, par Sébastien Bouchard
Depuis la fin des années 1970, on peut constater l’amplification des inégalités entre les pays et dans la plupart des sociétés. Ce recul des conditions de vie de la majorité de la population de la planète prend la forme d’une hausse du chômage et de la pauvreté, d’une précarisation de l’emploi et d’une multiplication des coupures dans les mesures sociales des États. Parallèlement, la valeur des actifs financiers est en hausse rapide et les multinationales, de plus en plus concentrées au fil (…)
[1] Ce texte-canevas correspond à l’intervention au séminaire ART François Perroux du 2 octobre 2002 et s’attache à faire ressortir les principales thèses avancées.