Le Québec profite amplement d’une conjoncture des plus favorables parmi les pays impérialistes. Comme le dit le profil financier publié au même moment que le budget :
« • En 2002, la croissance économique du Québec a été de 3,8 %, un niveau plus élevé que celui observé au Canada, aux États-Unis et dans l’Union européenne [et au Japon, NDLR].
« • 118 000 emplois ont été créés en 2002, la plus forte création d’emploi depuis 1973. »
On peut se demander d’où vient cette chance. Tout (…)
Accueil > Mots-clés > Thémes > Économie
Économie
Articles
-
La maigre rançon de l’impérialisme
12 mars 2003, par Marc Bonhomme -
Les scandales et l’économie (I)
3 novembre 2002, par Robert BrennerLe secrétaire d’Etat américain au Trésor Paul O’Neill a attribué les scandales financiers qui se multiplient à l’immoralité d’un "petit nombre de mécréants". Le Wall Street Journal a déjà établi une liste de 27 grandes sociétés qui sont en butte aux soupçons, liste qui inclut des firmes ayant pignon sur rue et/ou étant des étoiles du marché boursier en pleine ébullition telles Adelphia, AOL Time Warner, Bristol Meyers, Dynegy, Enron, Global Crossing, Kamart, Lucent Technologies, Merck, (…)
-
Le soutien de la Banque mondiale et du FMI aux dictatures
29 octobre 2004, par Eric Toussaint19 octobre 2004
Voici soixante ans, le 22 juillet 1944 prenait fin la conférence de Bretton Woods au cours de laquelle ont été fondés la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.
Après la seconde guerre mondiale, dans une partie croissante du Tiers Monde, les politiques mises en place tournent le dos aux anciennes puissances coloniales. Cette orientation rencontre l’opposition ferme des gouvernements des grands pays capitalistes industrialisés qui ont une influence (…) -
La phase néolibérale de l’économie-monde
3 janvier 1999, par Sébastien BouchardDepuis la fin des années 1970, on peut constater l’amplification des inégalités entre les pays et dans la plupart des sociétés. Ce recul des conditions de vie de la majorité de la population de la planète prend la forme d’une hausse du chômage et de la pauvreté, d’une précarisation de l’emploi et d’une multiplication des coupures dans les mesures sociales des États. Parallèlement, la valeur des actifs financiers est en hausse rapide et les multinationales, de plus en plus concentrées au fil (…)
-
LA MARCHANDISATION DU MONDE
30 décembre 2002, par Michel HussonL’analyse du capitalisme contemporain conduit à avancer cette caractérisation : dans sa phase actuelle, le capitalisme tend à suivre sa nature profonde, et cherche à se débarrasser de toutes les « rigidités » qui font obstacle à la mise en oeuvre de sa logique fondamentale. Il proclame haut et fort sa revendication de pouvoir porter jusqu’à ses limites la soumission au profit. Ce projet se déroule selon deux dimensions principales.
La première est géographique, et la mondialisation du (…) -
Un dogme républicain : baisse d’impôts = croissance = emplois
27 septembre 2004, par Charles-André UdryLa presse économique européenne, ces derniers jours, annonce une hausse considérable des bénéfices des principales entreprises qui constituent les firmes de référence pour les indices boursiers. Le New York Times du 24 septembre se pose la question suivante : est-il sérieux de se réjouir de la hausse de quelque 40% des indices boursiers à l’échelle mondiale par rapport au plancher atteint en 2002 ? Il en conclut : peu nombreux sont ceux qui sont prêts à célébrer ce "second anniversaire" [de (…)
-
"On annule bien la dette pour raison stratégique"
6 janvier 2005Les pays riches devraient s’entendre sur un moratoire sur la dette des pays ravagés.
Ce geste reporte le problème à plus tard, analyse un partisan de l’annulation.
Outre les montants conséquents d’aide dégagés pour les pays sinistrés aux quatre coins du monde, une autre forme de soutien devrait être décidée tout prochainement : un moratoire sur la dette des pays concernés. L’Allemagne et la France ont été les deux premiers pays à mettre le sujet sur la table. En inaugurant sa présidence (…) -
Le G7 préfère les promesses aux actes : il n’y aura pas de véritable annulation de la dette
6 février 2005Les 4 et 5 février, le sommet des ministres des Finances du G7 s’est soldé par un échec qu’il a fallu dissimuler sous des déclarations vides de sens. Son communiqué final n’est qu’un pas de plus dans une direction qui a déjà révélé ses limites et ses insuffisances, bien loin du véritable enjeu de l’annulation totale de la dette.
Le G7 vient d’annoncer des allégements de dette " au cas par cas " et " jusqu’à 100 % ". Alléger " jusqu’à 100 % " ne veut rien dire puisque tout pourcentage (…) -
Le nouveau cadre théorique de la Banque Mondiale
11 août 2003, par Michel HussonTrès loin apparemment de la « refondation sociale » à la française, le discours de la Banque mondiale a subi plusieurs infléchissements récents. En 1996, une direction de la protection sociale est créée qui, sous l’impulsion de son directeur, Robert Holzmann, élabore une doctrine construite autour du concept de gestion du risque social. Les grandes lignes de ce rapport, intitulé From Safety Net to Springboard (« du filet de sécurité au tremplin ») ont été rendues publiques au début de (…)
-
L’AGCS après l’accord du 31 juillet à l’OMC
7 septembre 2004mercredi 1er septembre 2004,
L’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS), signé à Marrakech le 14 avril 1994 et ratifié par les Etats fin 1994, est entré en vigueur le 1 janvier 1995. Toutefois, il est à ce point ambitieux, que sa mise en œuvre doit faire l’objet de " séries de négociations successives " (art. XIX,1). Il s’agit en effet pas moins que de libéraliser - c’est-à-dire de privatiser, vu les effets mécaniques du principe du traitement national (voir in fine) - " tous les (…)