Le Parti des travailleurs (PT) du Brésil a développé depuis vingt ans une politique d’indépendance de classe tout en accumulant quantité d’expériences dans les luttes sociales et dans la gestion municipale, notamment à travers la"démocratie participative". Ces prin-cipes fondateurs viennent d’être bafoués à l’approche de l’élection présidentielle.
Le Parti des travailleurs (PT) est né au Brésil de la vague des grandes grèves des métallurgistes de 1979-1980. Il est le résultat combiné de (…)
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Brésil
Articles
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Turbulences brésiliennes
6 octobre 2002, par Daniel Bensaïd -
Le socialisme comme autogouvernement solidaire du peuple organisé
27 avril 2003Notre programme démocratique et populaire doit être orienté par une conception du socialisme qui représente l’appropriation, par la population organisée, du contrôle sur les mécanismes de la gestion économique et politique de la société. Le socialisme doit permettre de rendre effective la souveraineté populaire dans la définition des destins de la société, aujourd’hui aliénée par le marché capitaliste et par une organisation étatique qui fonctionne comme « un comité exécutif chargé de gérer (…)
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Victoire pour Lula
3 novembre 2002, par RougeLe candidat du Parti des travailleurs (PT) à l’élection présidentielle, Lula, vient d’être élu avec 62 % des voix.
Lula, candidat du Parti des travailleurs (PT), a gagné à l’issue d’une campagne présidentielle très consensuelle (voir Rouge n°1987).
En même temps qu’une vague rouge se développe au sein des masses mobilisées par la base militante du PT, la direction de campagne "pétiste" s’adresse, elle, aux différents secteurs de la bourgeoisie en vue de stimuler leur adhésion.
Les (…) -
Un des fondateurs du PT rompt avec le PT
21 décembre 2003Cet article consomme mon éloignement du Parti des Travailleurs (PT), duquel je me détache formellement. Ici je ne m’adresse ni à une quelconque instance formelle du parti, ni à ses dirigeants au sein du parti ou dans le gouvernement, mais aux membres du PT et aux citoyens en général. Aux premiers, parce que j’ai partagé avec eux le militantisme au cours de toutes les années dans le parti, et aux seconds parce qu’ils sont les seuls détenteurs formels, selon la Constitution, du pouvoir (…)
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Travail collectif * pour un nouveau Brésil
6 novembre 2005Le texte que nous publions ci-dessous est le produit d’une réunion qui s’est tenue à Brasilia, capitale du Bérsil, fin octobre 2005. Sous le nom d’Assemblée populaire, elle a réuni des délégué·e·s de nombreuses organisations sociales dont les directions ne sont pas opposées directement au gouvernement Lula. Le ton de cette lettre-charte - au-delà du « bilan » qu’il trace de la situation sociale du pays - indique le profond malaise existant dans de mouvement social face à la politique (…)
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Election présidentielle au Brésil
18 août 2002L’élection présidentielle de novembre 2002 au Brésil va constituer un tournant dans la vie politique du pays et, au-delà, du continent latino-américain.
Après la crise argentine, l’hypothèse d’une victoire du candidat du Parti des travailleurs (PT), Ignacio Lula, à l’élection présidentielle brésilienne ouvrirait une période d’instabilité politique et sociale dans toute la région. Surtout, dans un contexte économique où les risques de contagion de la crise socio-économique argentine au (…) -
LE DANGER DES TRANSGÉNIQUES, LES INTÉRÊTS DES MULTINATIONALES ET LA MANIPULATION DES MÉDIAS
13 juillet 2003La société brésilienne est bombardée tous les jours de fausses nouvelles produites par les lobbies des grandes entreprises multinationales qui veulent nous imposer les semences transgéniques comme si c’était une nécessité, une question de progrès. Ils présentent seulement les présumés avantages et cachent les dangers pour le peuple et pour notre souveraineté nationale et alimentaire. Mais finalement, qu’est-ce qui est en jeu ?
par João Pedro Stedile , Mouvement des paysans sans-terre (…) -
L’ordre du jour prohibé : une alternative de prospérité pour le Brésil
28 juillet 2003Le Brésil s’est engagé dans une impasse de stagnation et de chômage en adoptant une politique économique qui capitule jusqu’à la folie devant le totalitarisme du « marché ». Depuis les années 1990 le débat sur les alternatives du développement a été virtuellement interdit à l’aide du dogme selon lequel le « marché » - vertueux savant - laissé à lui- même se chargera de promouvoir la prospérité collective. Après une décennie d’expérimentation néolibérale au Brésil, il est temps de tirer le (…)
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Éléments d’une nouvelle conjoncture
28 juillet 2003Dire que le Brésil est entré dans une « nouvelle étape » politique et historique avec la victoire du dirigeant du Parti des travailleurs, Luiz Inacio da Silva "Lula" lors de la présidentielle de 2002, est devenu un lieu commun. Bien que le gouvernement formé par Lula n’a pas encore atteint six mois, nous pouvons d’ores et déjà affirmer que des « éléments d’une nouvelle conjoncture » sont en train d’émerger dans le cadre de cette étape. Jusqu’à présent la politique économique du gouvernement (…)
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BRÉSIL : UN OUVRIER A LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
3 mars 2003, par Michael LöwyBrésil, le pays de l’apartheid social
Selon George Soros, le mégaspéculateur, dans une déclaration à la presse, quelques mois avant les élections brésiliennes d’octobre 2002, ce sont les marchés financiers qui font aujourd’hui les élections, et donc un candidat de gauche ne peut pas gagner au Brésil. Prévision erronée. C’est le peuple brésilien qui a voté et son choix n’a pas coïncidé avec celui de la Bourse de New York. Le candidat élu n’a pas été celui qui avait la préférence de Soros (…)